Le 19 juillet 2017, l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) a publié une synthèse sur l’état de la biodiversité en Suisse. Le constat est inquiétant : près de la moitié des milieux naturels étudiés et plus d’un tiers des espèces animales et végétales sont menacés. Les principales raisons sont l’exploitation intensive des sols et des eaux ainsi que la pollution azotée. La poursuite du déclin de la biodiversité menace l’existence même d’espèces indigènes et met en péril les fondements de la vie humaine, de l’économie ainsi que l’unicité des paysages suisses.
La Commission de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’énergie du Conseil national souhaite disposer de davantage de transparence et d’une meilleure vue d’ensemble concernant la situation économique de l’industrie hydraulique avant de se prononcer définitivement sur la question d’une aide supplémentaire.
Le Fédération Suisse de Pêche ne veut accepter plus longtemps qu’un incroyable cocktail
de pesticides et d’herbicides empoisonne nos ruisseaux, rivières et lacs et menace l’eau
potable. L’Assemblée des délégués de la FSP à Altendorf SZ a adopté une résolution avec
des exigences claires : enfin des contrôles par les autorités et soutien à la récolte de signatures
des initiatives populaires anti-pesticides.
Selon la loi sur la protection des eaux, les cantons avaient jusqu’à fin 2012 pour assainir tous les tronçons à débit résiduel en aval des prises d’eau concédées avant 1992. Or, jusqu’ici, seuls sept cantons ont appliqué les prescriptions légales de 1992. Dans l’intérêt des cours d’eau, des écosystèmes qu’ils forment et des biocénoses qu’ils abritent, la Confédération exhorte une nouvelle fois les autorités compétentes à achever l’assainissement le plus rapidement possible.
Les cours d’eau et lacs naturels abritent nombre d’espèces animales et végétales et fournissent aussi une contribution importante en termes de protection contre les crues, d’approvisionnement en eau potable et servent à la détente. Pour remplir toutes ces fonctions, il importe que les eaux soient de bonne qualité, que leur débit soit suffisant et qu’elles aient assez d’espace.
Un module de l’aide à l’exécution «Renaturation des eaux»
La législation fédérale sur la protection des eaux vise avant tout à garantir une protection intégrale des eaux et de leurs multiples fonctions, ainsi que leur exploitation durable par l’homme.
Les petits cours d'eau sont pollués par une multitude d'herbicides, de fongicides et d'insecticides. Dans une étude réalisée sur mandat de l'Office fédéral de l'environnement qui paraît aujourd'hui, les normes de qualité de l'eau ne sont respectées dans aucun des cinq ruisseaux examinés. Même les concentrations de polluant présentant une toxicité aiguë pour les organismes aquatiques sont parfois dépassées. Des essais biologiques indiquent que les communautés biotiques sont affectées par les mélanges de composés. Un catalogue de mesures correctrices est actuellement en cours d'élaboration dans le cadre du « Plan d'action visant à la réduction des risques et à l'utilisation durable des produits phytosanitaires ».
Le barrage du Theusseret est situé en amont de Goumois, sur le Doubs Franco-Suisse, rivière française emblématique. Cette rivière est touchée par des pollutions multiples (mauvaise qualité des eaux mais aussi impact important de seuils et barrages). Une importante mobilisation citoyenne a vu le jour pour sauver la rivière, patrimoine naturel exceptionnel, et réduire l’impact des différentes pollutions.